Dans la demeure Ivanovitch,

La chevelure sombre tombait sur les épaule de la jeune femme qui se tenait devant lui belle dans ses geste mais aussi de visage , une beauté sauvage , envoûtante qui laissait la plupart des hommes charmait par sa beauté d'ailleurs. Le regard de Radoslova était d'un gris spéciale ou l'on pouvait voir tout ou presque, sa colère , ses joies , ses peines. Assise à nouveau sur le lit , elle regarda ses vêtement en lambeau, pas matérialiste elle les rejeta dans le tiroir. Mais fouilla à la recherche de ce magnifique collier une chaîne d'or fine sur laquelle était accrochée un médaillon fragile et délicat composait d'un étrange figurine , une gorgone qui tenait en ses doigts une magnifique pierre de couleur incertaine entre le bleu électrique et le vert des forêts des Fjords.

Elle remit le collier sans un regard vers l'homme qui se tenait devant elle, il l'avait lâché c'était déjà un bon début même s'il ne voulait pas la voir quitter la chambre à cause du poison qui circulait encore dans ses veines. Elle soupira, avant de rester assise sur le lit. Les voix avaient finit par disparaître à nouveau de son esprit et un silence étrange envahissait son cerveau. Rada ne portait que peu d'intérêt à la vie humaine, c'est plus par obligation qu'elle portait des vêtements. Le cuir était pour elle une seconde peau, en fouillant dans une grosse malle de voyage, elle sortit un pantalon de cuir noire et un bustier rouge toujours en cuir.

Elle ne prêta aucune attention à l'homme qui se tenait dans la chambre, alors qu'elle envoyait volait la tunique , le corps de la jeune femme apparu dan toute sa splendeur , son corps semblait sculpté d'un nombre étonnant de tatouage et dans le creux de ses reins, un magnifique tribal entrelacé de feuille de laurier. Gravée sur la chair tendre de sa peau. Elle enfila ses vêtements, sans aucune gêne , la pudeur chez Rada n'existait pas. Enfin recouvert d'un vêtement plus au goût de la jeune femme elle fixa le jeune serviteur :

- Je te remercie d'avoir sauvé ma misérable vie , mais tu ne me tiendras pas enfermer ici , je ne suis pas un chien de salon j'ai besoin de liberté et d'espace pour me sentir bien. Je ne suis pas comme vous , je n'ai pas de chez moi , Ivanovitch n'est qu'un père de substitution rien de plus. Mais laisse moi me présenter on me nomme Rada, mais je crois que nous avons déjà fait connaissance quand j'étais plus jeune ! Je me trompe ?

En la voyant dans les appartements Balder sentit monter en lui une envie bestiale de lui sauter dessus, mais il se souvint de ses ordres, interdiction de la toucher juste la surveiller. Il n'avait jamais éprouvé ce sentiment d'envie, il restait malgré tout planter devant la jeune femme pour prévenir toute tentative d'évasion.


Au moment où elle se déshabilla, il essaya de la quitter du regard en esquissant un mouvement de tête, mais il ne pue et se résigna a regarder son superbe corps comme absorbé par ses tatouages. Il la contempla jusqu'à qu'elle finisse de s'habiller, il avait de plus en plus chaud comme s'il était en plein entraînement, jamais il n'avait vu de femme nue, il ne connaissait que la violence et la guerre. Le cuir sur sa peau épousé parfaitement ses formes n’arrangeant en rien la gène de Balder.


Elle prit la parole, il buvait littéralement la moindre de c'est phrases, peut, a peut il se sentit de plus en plus troublé et sa posture qui était assuré noble et fier deviens de plus en plus chancelante. Quand elle eut fini, il lui répondit :

-J.....je ne me rappelle plus mademoiselle, je sers les ivanovitch depuis que je suis née, j'ai pour ordre de vous suivre ou que vous alliez sans jamais vous quitter du regard, et vous ne sortirais pas de la demeure sans que l'on vous en ai donné l’ordre !
Il rougit un peu puis repris
-Au fait, je m'appelle Balder!

Dans la demeure Ivanovitch,

La noiraude pinça ses lèvres alors qu'elle n'écoutait déjà plus vraiment les mots qui s'échappaient des lèvres du serviteur de son père. Pourtant elle le fixa brusquement alors qu'il lui donna son prénom. Il ne lui était pas inconnu, elle cligna des yeux semblant chercher dans les brumes de ses souvenirs. oui il devrait être sans doute ce petit sauvage avec qui elle avait chahuté alors qu'elle n'était qu'une petite bâtarde sans nom et sans identité. son regard si dur se fit soudain bien moins agressif. Elle posa ses deux mains sur ses hanches toisant avec défi le noble guerrier qui lui faisait à présent face.
- Alors comme ça Monsieur Balder vous allez m’empêcher de franchir cette porte ?
Elle leva sa main droite et tendit son doigt vers l'épaisse porte en bois de sa chambre. Elle n'était pas une princesse gâtée comme beaucoup d'enfants de riche famille. Radoslava était une fille de bas lignage l'enfant illégitime qui avait finalement été reconnu par le seigneur de cette demeure lugubre. Elle ne connut que les bras chaleureux d'une nourrice avant que Ivanovitch ne décide de lui retirer cette chaleur féminine et de débuter son apprentissage de sorcière. Les jours et les mois s'étaient vite égrainé et voila que la petite diablesse avait finit par devenir une magnifique déesse aux courbes délicate. Elle retroussa légèrement son nez et ajouta :

- Un bain ne serait pas de trop pour vous jeunes hommes ! Un guerrier ne doit pas négliger son hygiène corporelle... Surtout quand il est en présence d'une demoiselle !
Elle posa son regard ensuite sur l'immense baignoire encore fumante qui se tenait devant la cheminée, l'eau était encore propre car elle ne l'avait pas utilisé. Elle ne savait pas si elle blesserait le serviteur en l’accusant de sentir mauvais, elle se hasarda un peu à la hâte d'ajouter quelques mots car elle ne voulait pas qu'il prenne la mouche et qu'il la laisse à sa solitude coutumière.
- Excusez mes propos Balder je peux être offensante quand je n'ai pas ce que je désire, ne me laissez pas seule ... Je m'ennuie tellement loin du monde, tenue captive dans cette demeure sinistre

Son corps était recouvert de sueur, en mission de reconnaissance à l'autre bout du pays, il venait juste de revenir quand le père de Rada l'avais fait mander pour une autre mission capitale. Dès aujourd’hui, il servirait Rada dans le moindre de ses ordres, il devait la protéger, la seule chose qu'il devait veuillez à faire en retour étais de la maintenir dans la demeure hormis quand Ivanovitch les enverrait en mission.

-Je n'ai nullement l'intention de partir, votre père vient de me donner l'ordre de veuillez sur vous sans jamais vous quittez d'une semelle, je suis sous vos ordres. Mais comme je vous l'ai dit, vous n'avez pas le droit de quitter la demeure tan que votre père ne l'aura pas ordonné.

Il faut dire aussi qu'il n'avait aucune envie de la quitter, en disant ces mots son regard ne pue s’empêcher de parcourir les courbes superbes de Rada. Elle le troublait au plus au point, son excitation en lui grandit de plus en plus.

-Donc si vous trouvez que je ne sens pas bon, je peux prendre un bain si vous le désirez mademoiselle.

Dans la demeure Ivanovitch,

Immobile et stoïque la noiraude leva un sourcil devant l'aplomb et le panache du soldat. Elle se souvenait de lui comme d'un frêle freluquet à la tignasse blonde en bataille. L'homme dont il était devenue était stupéfiant de par sa stature et sa masse musculaire. rada n'avait jamais vraiment digéré la rude séparation qu'elle avait eu plus jeune quand le père de Balder intima l'ordre à la jeune châtelaine de ne plus approcher de son fils ! La jeune enfant avait subi de front la haine du géniteur de Balder après le petit incident dû à ses capacités hors normes. le résultat avait été sans aucun appel, la jeune Radoslava s'était vu interdire la fréquentation du petit peuple. Ivanovitch débuta alors son apprentissage de la magie et la jeune femme perdue de vue le jeune enfant.

Elle ne remuait pas d'un cil légèrement courroucé, il y avait eu un changement chez le soldat mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. La jeune femme se tenait droite, les joues légèrement rosies par la colère prit la parole frappant de sa botte le sol :

- Vous n'avez donc aucune fierté jeune guerrier.. Vous prendriez un bain à ma seule demande ! Si par envie où simple folie je vous demandais de sauter du plus haut pont de la région vous le feriez sans nul doute ! J'admire votre loyauté jeune homme mais je répugne l'idée de posséder un homme comme un vulgaire chien ... Ivanovitch va beaucoup trop loin comme toujours. Je n'ai pas besoin d'un garde du corps vu qu'il m'interdit de quitter ses murs et ce taudis infâme...

Rada avait toujours su jauger un homme en examinant ses actes et ses paroles et cela depuis qu'elle était en âge de comprendre. Elle toisa le soldat avant de brusquement tourner les talons et de se diriger vers une salle adjacente à la chambre principale.
- Sortez j'aimerais avoir la paix et le silence dans ce cas !

Balder ne compris pas pourquoi, mais il avait l'impression de la connaitre. Elle commençait a l’énervé avec c'est aire hautain, il fit craquer la moindre de ses articulations:

-Je vous aie dit que je suis a vos ordres, mais j'ai oublier un léger détail, je désobéit facilement a ceux ci!

Le regard de Balder s'alluma d'une malice sournoise, il ne savait pas pourquoi mais son corps commencer a bouillir d'envie et de désir en voyant la jeune femme ainsi vêtue. De plus en plus troublé par l'idée de la connaitre il lui posa la question:

-Je suis sur de vous avoir vue quelque par je ne saurais pas dire ou ni quand, nous connaissons nous ?

Il avait perdue tout souvenir de son enfance, son père l'avais abandonner un jour pendant 5 longue année au milieux de la forêt. Il due vivre au milieux des loups qui l'avais adopter renforçant son corps et son caractère, il n'était plus que l'ombre de lui même sans ses souvenirs.

Dans la demeure Ivanovitch,

Rada avait passé le seuil de l'autre pièce quand la question du soldat la troubla légèrement. l'impression de se connaitre était donc réciproque entre eux. Elle recula d'un pas posant ses pupilles sombres sur le jeune homme
- Nous nous connaissons en effet Haraldson... Nous jouons ensemble quand j'étais encore une jeune enfant ...mais vous ne semblez pas vous souvenir de moi ! J'ai été puni après vous avoir malencontreusement blessé ... mais trêve de bavardage, ma femme de chambre ne devrait pas tarder...
Un léger grincement de porte attira l'attention de Radaslova qui reconnut le bonnet blanc de sa femme de chambre qui exécuta une légère révérence avant de se signer en voyant l'accoutrement masculin de sa maîtresse, des seaux à chaque main elle entra.
- Dame Ivanovitch votre père va encore se fâcher ...
- Je sais Nataja cette tenue ne convient pas à une demoiselle de bonne famille ...*soupir agacé*
Rada baissa la tête alors que le regard de la femme d'âge avancé se posa sur le soldat, d'une voix un peu sèche elle s'adressa à Balder :
- Jeune homme vous devriez sortir et faire attention à la manière dont vous vous adressez à elle !
La vieille dame se mit alors à préparer l'eau de son bain déversant une eau fumante dans un immense bac en bois. Elle déversa son second saut avant de franchir la pièce et revenir vers Balder
- Oust soldat vous ne pensez pas que le maître acceptera que vous regardiez sa fille nue...Sortez maintenant !

Rada redevenue silencieuse regardait la vapeur s'échappant de la baignoire de fortune, les bras croisées sur sa poitrine, elle écoutait la vieille dame sermonnait le jeune soldat.

Balder fronça les sourcils et prit un ton agressif et agacé.

-Nataja dois-je te rappeler que je ne suis pas un simple soldat a chaque fois ! Je suis le fils de Yan Haraldson le bras droit de notre maître ne me dit pas ce que je dois faire ! Et puis j'ai reçu des ordres de Ivanovitch en personne, je dois veuillez en personne sur sa fille, il est donc hors de question que je sorte !

Balder sentis son agacement baisser quand la serve partie de la pièce. Nataja se faisait un malin plaisir à rabaisser Balder à chaque fois que ceux-ci ce croisé, rendant Balder fou de rage a chaque fois.

-Maintenant mademoiselle Ivanovitch vous aller prendre votre bain, je me retournerais et je ne vous regarderais pas, mais il est hors de question que je sors de cette pièce ! C'est un ordre de votre père et du mien et je dois dire que ça ne me déplaît pas de veiller sur vous aussi.

Il regarda la jeune femme de la tête au pied scrutant la moindre de ses courbes, comme si il pouvait voir a travers ses vêtements qui collé d’ailler parfaitement à sa silhouette.

-Je suppose que c'est a vous que je dois cette marque sur mon épaule gauche.

il enleva le haut de sa tunique pour que Rada puisse voir l'énorme cicatrice qu'il avait eut avant de perdre la mémoire. Puis il se retourna, laissant la jeune demoiselle prendre son bain.

Dans la demeure Ivanovitch,

La vieille femme de couleur ambrée murmura quelques choses entre ses dents à l'encontre du soldat avant de se diriger vers la jeune maîtresse. D'une main sur elle attisa les flammes qui se trouvait dans la cheminée de pierre derrière le dos de Radaslova avant de poser le tison sur les dalles sombres. Le regard de la femme de chambre était noirci de colère et elle murmura à l'encontre de son oreille
-Il ne vaut pas mieux que son monstre de père, ce ne sont que des monstres et de véritable boucher
- Silence Nataja, tu n'es pas là pour me donner ton opinion revancharde
-Bien madame !

Rada ne répondit pas à l'interrogation de Balder car c'était bien elle la fautive de cette marque. Elle soupira et se retourna, laissant la vieille femme desserrer les longs lacets de soie sombre de son corset. Le  pantalon glissa sur sa peau également. La belle put enfin lever sa jambe au galbe délicat et s'installer dans l'eau chaude de son bain salvateur, libre de ses entraves vestimentaires.

Le silence régnait à présent dans la pièce alors que Rada plongeait son corps lentement dans l’élément liquide. Nataja prit soin de soulever la tignasse sombre et la releva par une pince libérant la nuque veloutée de la jeune maîtresse. La vieille femme prit une éponge et frotta un savon sur celle-ci jusqu’à ce qu'une mousse abondante se forme et qu'elle l'applique tendrement sur le dos de Radaslova qui ferma lentement les yeux essayent de se détendre alors qu'elle entendait toujours la respiration de Balder, légèrement amusée elle demanda taquine :

- Le spectacle est-il a votre gout Haraldson ?
Elle se doutait que le soldat n'avait pas tenu sa promesse et ajouta à l'encontre de sa femme de chambre
- Père m'a dit que la pudeur protège des désirs malsains masculins Et que je dois être chaste pour l'homme qui sera mon époux dans quelques mois... Pou qui me prend-il pour une vulgaire traînée de bordel !
- Mademoiselle Rada vous devriez ne pas parler si fort, il y a un homme dans cette pièce ...
-  Mais je le sais Nataja ^^ Tu crois que j'ignore le souffle du soldat. Il respire si fort que je ne peux oublier sa satanée présence en ce lieu.
Elle s'allongea ensuite dans les eaux troubles de son bain où flottaient diverses épices et jeta un léger coup d’œil avant de chuchoter vers Nataja - Il reste un bel homme même s'il a un caractère de cochon... Mais avez-vous vu  Monsieur Woods ? Je me demande s'il me trouvera belle ?
- Ne vous posez pas tant de question jeune maîtresse vous êtes une magnifique nymphe et nombreuse sont les hommes qui se damneraient pour vous obtenir ...

- Je crains que votre père et le mien ont changés tout deux d'avis concernant votre mariage avec le seigneur Woods ........ Ils désirent tous deux sceller leur amitié en unissant leur lignée.

À la fin de sa phrase Balder se retournas, les traits parfaits de rada embrasé ses envies, mais il les contenait au maximum bien que sa respiration continuée d'augmenter.

-Avant que vous ne disiez encore le mot soldat Nataja ou vous Rada, sachez toute deux que je suis seigneur moi aussi.

Balder se redressa et mit son poignet sur la garde de son épée, puis dévisageant discrètement Rada avec envie.

-Le spectacle et des plus plaisant en effet, je dois vous le reconnaître, et au fait d'après nos deux pères, nous avons notre caractère de cochon comme vous dites en commun.

Pendant que Nataja lave Rada, Balder ne cessa pas de regarder Rada avec la plus grande attention. Même si sa nouvelle assurance marquée et présente, il ne peut s’empêcher d'être un peux mal à l'aise, il n'a pas l'habitude d'être avec des femmes nues devant lui, la vapeur que le bain dégage rend rada encore plus irrésistible.

-Alors comme cela, vous me trouvez à votre goût ?

Dans la demeure Ivanovitch,

- Je crois que mon père préférait amplement asseoir un gendre riche à mes côtés qu'un seigneur de guerre cupide et violent !
Le bain se poursuivait dans la moiteur de cette abondante vapeur, Rada poursuivait son ablution et Nataja poursuivait de frotter le corps de sa maîtresse avec une certaine fougue. La vieille dame ne laissa pas se lever la jeune châtelaine se hâtant de dresser un paravent de tissus pour cacher le corps de porcelaine de la jeune femme. L'ombre de son corps se mouvait avec la forte lumière du feu dans l'âtre. Rada sentait beaucoup moins de gêne alors que Nataja poursuivait avec douceur la toilette de la jeune dame.

Une fois savonner, la vieille dame rinça le corps frêle de Radaslova avec le seau restant.
Les deux femmes avaient bien entendu les paroles du Seigneur Haraldson mais ne répliquèrent rien sur l'instant. Elle aida la jeune femme à s’extirpait de l'eau encore fumante avant de l'envelopper d'un linge épais pour qu'elle se sèche. Les joues roses par la réflexion du jeune mâle, elle alla prendre place sur le petit siège devant la cheminée pour poursuivre ses soins. La vieille dame avait légèrement haussé les sourcils aux remarques du soldat mais ne dit mot laissant la jeune maîtresse s'expliquer face aux zèles dont faisait preuve le jeune seigneur Haraldson.  La femme de chambre libéra la toison couleur d'encre et commença à la démêler énergiquement.

- Vous écoutez aux portes Seigneur Haraldson ce n'est pas très plaisant ...  Mais il est vrai que j'ai complimenté votre apparence ! ne vous réjouissez pas trop vite, rien n'est encore fait pour ce changement de projet ... Je vous nommerais Soldat tant que vous ne m'aurez pas montré d'autres valeurs ! Être seigneur guerre ne vous permet pas tous les comportements surtout ceux dignes d'un animal pervers ...

La douce diablesse venait de déverser son fiel en quelques secondes, les paroles avaient été tranchantes comme une lame et Nataja tira sur une mèche pour qu'elle ne s'emporte pas plus. Rada poussa donc un léger cri surpris que la vieille dame prenne la défense du Seigneur Haraldson et boudeuse cessa de parler, attendant avec impatience que Nataja en soit fini avec ses papouilles et ses parures. Piqué encore au vif de la critique sur son propre caractère, elle lança une nouvelle pique acerbe.

- Je préférerais encore mieux épouser un vieux gâteux sénile que vos jeunes chiens fous ! Nous n'avons aucunement le même caractère car jamais je n'aurais accepté de faire le garde d'une enfant pourrie gâtée !

À c'est dernier mots l'agacement de Balder montait de plus en plus. Malheureusement, sa réputation le suivait partout où il allait.

-Aux moins, vous le reconnaissez que vous n'êtes qu'une enfant. Beaucoup de gens pense que je suis un tueur sanguinaire pourtant ai-je déjà tué un enfant ? Non, peut être une femme ? Non plus. Je ne tue pas par plaisir, juste pour défendre mes terres et les miens..... Je ne suis pas comme mon père malgré ce que pense le peuple.

Les muscles de Balder après s'être crispés se détendirent à la fin de sa phrase. Son calme revint a lui.

-Je suis ici non pas pour être votre garde personnelle, mais pour vous épouser, et même si, il faut bien le reconnaître, vous avez un caractère de chien comme le mien, je vous épouserais sans quoi votre père rasera mon château et mes habitants.

À ce moment, quelque chose heurta violemment la tête de Balder, un énorme pot de fleurs en métal qui était sur une étagère et c'était déplacer comme par magie contre sa tête, il resta sonner dans le coma pendant quelque minute qui paraissait des années interminables. Durant ce sommeil artificiel, il revit toute ça vie depuis aujourd’hui jusqu'au jour où il avait perdue la mémoire...... Puis il se mit à voir au-delà de ce jour la.... il se revis jeune avec rada entrain de jouer avec elle les moments passé avec elle puis avant de se réveiller il se vis l'embrasser. Il ouvrit un œil et voyant Rada:

-Ra......Rada c'est bien toi ?

Dans la demeure Ivanovitch,
- Je suis ici non pas pour être votre garde personnelle, mais pour vous épouser, et même si, il faut bien le reconnaître, vous avez un caractère de chien comme le mien, je vous épouserais sans quoi votre père rasera mon château et mes habitants.
la colère avait brûlé le sang de la jeune châtelaine qui avait refermé la paume de sa main sur le tissu épais qui recouvrait son corps d’albâtre. Nataja avait ressenti l’électricité dans l'air et alors que la noiraude allait ouvrir la bouche, un pot de fleurs heurta le sommet du crâne du fils Haraldson. La vieille femme de chambre se signa et posa son regard sur Rada, l'accusant de ce tour de passe " Tu ne devrais pas laisser tes sentiments prendre le contrôle fille d'Ivanovitch ! En toi coule le venin des Ivanovitchs, tu aurais pu le tuer petite sotte ! Tu es bien une enfant, Radaslova le seigneur Haraldson na par tord ..."
Je ne voulais pas lui faire du mal !
Tu ne veux jamais lui faire de mal ....c'est pourtant la seconde fois que tu t'attaques à lui Radaslova

Le pot avait légèrement sonné Haraldson et un léger filet de sang glisser sur la chevelure mi-longue du seigneur. L'homme eut un long instant de vide avant de s’effondrer inconscient. La jeune châtelaine se précipita vers Balder et rattrapa le haut de son corps et sa tête avant que celle-ci ne heurte trop violemment le sol. Elle en avait perdu l'équilibre et se tenait assise au sol, le tissu épais dévoilant un léger morceau de sa cuisse encore humide.

Rada anxieuse retira les mèches de cheveux collées à son front et attendit qu'il reprenne conscience caressant de son pouce, la joue mal rasé du seigneur Balder. Quand celui-ci revint à lui, elle était soulagée et l’accueillit avec un léger sourire
- Je suis désolée Seigneur Balder haraldson, je ne voulais pas te blesser ... je suis une enfant égoïste ....

Nataja contempla la jeune femme avant de s'éclipser discrètement par la porte arrière. Elle savait que les deux enfants avaient toujours été proche et ne comprenait pas pourquoi il ne l'était plus actuellement. Elle les laissa profiter de cet événement pour tisser de nouveau lien mais cette fois en tant qu'adulte. Nataja souriait même si elle savait que Rada n'y était pour rien , elle avait juste filé un petit coup de pouce à ce foutu destin. Elle garderait son action sous silence car il était mieux que rada pense être fautive , elle serait plus enclin à la discussion.  

Balder toujours à moitié sonné contemplait rada avec une nouvelle tête beaucoup moins froide qu'avant. Sa mémoire lui avait était rendue après ce coup violent à la tête.

-Ma pauvre Rada, tu as dû souffrir de toutes ces années d'attente..... Je suis désolé après notre dernière rencontre, le jour où je t'ai embrassé et ou j'ai perdu connaissance, je ne me souvenais plus de rien. Je me suis réveillé dans un lit puis mon père ma conduit dans la forêt où j'ai dû survivre pendant 5 années au milieu des loups.

La chaleur apaisante de Rada le réconfortait de plus en plus, il leva une main pour caresser sa joue et sécher les débuts de larme qui coulait le long des joues de la jeune femme. Son crâne lui faisait très mal.

-Je suis tellement désolé de ne pas avoir étais là pour te protège de tout ce que tu as due vivre comme je te l'avais promis ......

Pendant un long moment, ils restèrent dans cette position le temps que Balder reprenne ces esprits, pour qu'il puisse marcher sans tituber puis il demanda à Rada s'il pouvait se laver afin d'enlever tout le sang qui coulait dans ses cheveux.

Dans la demeure Ivanovitch,
Rada ne comprenait pas soudainement le changement de personnalité de Baldr et elle ne put s’empêcher de plisser son front légèrement. elle ne comprenait pas comment un monstre de froideur pouvait devenir en un claquement de doigt une tout autre personne. pourtant que la main de Balder caressa sa joue et qu'il sécha ses larmes, Rada se sentait heureuse et soulagée car Balder était de nouveau comme elle l'avait toujours connu.

" Ce n'est rien les jeux d'enfants restent des jeux d'enfants ... Il n'aurait pas du te punir pour ma propre erreur de jugement ..."

Elle l'aida à se lever laissant le soldat se poser sur son épaule et soutenant ses pas jusqu’à la baignoire encore fumante. Ils étaient seuls sa domestique avait refermé la porte et au vague bruit lointain elle savait que le garde faisait sa ronde plus loin.
" Je vais te laisser prendre ton bain seul , je ne serais pas loin si tu as besoin de mon aide !"
La jeune châtelaine assit donc Balder sur un tabouret à trois pieds et lui retira sa chemise avec douceur. Le pantalon elle le laissa faire gêné par cette nouvelle situation totalement attendue, elle ne posa pas son regard acier sur le corps dénudé de son ami d'enfance. Il se glissa donc dans l'eau et Rada avec respect se retourna en se préparant à aller coiffer ses cheveux vers sa coiffeuse, le meuble était un cadeau de son père, elle ne manquait de rien pourtant elle n'était pas heureuse et les seuls moments de bonheur étaient si rares pour la jeune femme. Elle resta debout quelques minutes avant de demander :
"Tu as des nouvelles de ma cousine Talina . Père refuse que je leur apporte de quoi tenir cet hiver ... Il s'agit pourtant de sa famille ... je ne comprends pas ...

Était elle devenue sotte ou insensible en grandissant, il venait de lui parler d'un baiser et elle en faisait entièrement abstraction. Elle parlait d'erreur et de jeux d'enfants, alors que pendant de longs de mois elle c'était apitoyée sur la disparition de Balder. Rada ne savait plus comment agir avec le seigneur Haraldson, il pouvait devenir son mari mais est-ce que la flamme qui les avait animé n'était pas morte. A première vue ils semblaient ne plus être sur la même longueur d'onde, pensivement elle alla prendre place devant la glace de sa coiffeuse et commença à démêler sa toison couleur d'encre, silencieusement.